La société Linxens et l’Université Clermont Auvergne inaugurent un laboratoire. Il se consacre au développement de solutions innovantes et respectueuses de l’environnement dans le domaine des objets connectés.

Un laboratoire issu de la collaboration

Le laboratoire pour l’Internet des Objets Appliqué à l’Environnement, dont l’acronyme est IoTAE, est le fruit d’une collaboration. La Fédération des Recherches en Environnement (FRE) et Linxens sont à l’origine de ce nouveau projet. La FRE rassemble des scientifiques de l’Université Clermont Auvergne (UCA), de INRAE et du CNRS. L’entreprise Linxens, quant à elle, est le leader mondial de la conception et de solutions de connectivité pour les cartes à puce, l’identité électronique, la santé et l’IoT.
Le Campus des Cézeaux accueille ce nouveau projet, dans le bâtiment de INRAE à Aubière.

L’objectif du laboratoire

Ce nouveau laboratoire est créé pour une durée initiale de 4 ans sur la base d’un financement de l’Agence Nationale de la Recherche. Il a pour ambition d’apporter une contribution scientifique portant sur l’amélioration des systèmes de  l’Internet des Objets (IoT). Il contribue en termes de fonctionnalités, de miniaturisation, de réduction de coût et d’impact environnemental. L’objectif est de réaliser des objets communicants, intelligents et autonomes en limitant la transmission énergivore des données.

L’anticipation de l’avenir

La collaboration avec le partenaire Linxens permettra de valoriser ces innovations par une mise sur le marché de dispositifs communicants de nouvelle génération qui fourniront une solution adaptée pour répondre aux enjeux écologiques et sociétaux d’avenir. Ces dispositifs seront conçus pour minimiser leur empreinte carbone et maximiser leur efficacité énergétique. En effet, on estime que le parc mondial d’objets connectés atteindra plus de 40 milliards d’appareils en 2025, soit le double du parc actuel qui représente déjà une consommation électrique équivalente à celle d’un état qui se situerait au sixième rang des pays consommateurs d’électricité. Les objets connectés constituent donc un enjeu fort de la croissance verte des pays industrialisés.