Catherine Dauriac, en visite à Clermont, militante et présidente du mouvement Fashion Revolution, en explique les enjeux et les impacts.
L’industrie de la mode est confrontée à des défis environnementaux et sociaux majeurs. Notamment la pollution chimique liée aux plus de 8000 substances chimiques présentes dans les vêtements et aux rejets des usines de teinture. Cette pollution a un impact sur la santé humaine et l’environnement. Elle est également marquée par des conditions de travail souvent précaires, des salaires inférieurs au seuil de pauvreté, du harcèlement, et parfois le travail des enfants. Le tout au sein d’une chaîne de valeur opaque. La surproduction et la surconsommation alimentées par la « fast-fashion » contribuent à un gaspillage massif. Enfin, l’industrie a un impact carbone et énergétique considérable. Cet impact est principalement dû à la production des matières premières et à la fabrication utilisant des énergies fossiles