Notre parcours RSE : une histoire d’engagement et de transformation

La RSE, la transition, les transformations, l’impact … Au cœur de la transition, la RSE est bien plus qu’un simple concept pour nous. C’est un appel à l’action, une transformation tangible et un impact mesuré. Nous en parlons tous les jours dans nos articles, nos reportages, les événements auxquels nous participons. Le Connecteur raconte beaucoup ce que font les autres, les questions qu’ils se posent ou devraient se poser, les transformations qu’ils engagent ou devraient engager…

Tout a commencé par un simple email suivi d’un appel, qui allait changer notre approche. Celui de Nathalie Miel, la directrice du Damier (le cluster des industries culturelles et créatives dont les médias font partie et dont Le Connecteur est adhérent). Elle nous informe que Le Damier monte, avec l’appui de l’AFDAS, notre OPCO, une démarche collective et individuelle d’accompagnement pour engager une démarche RSE dans son entreprise. Et Nathalie pense que Le Connecteur devrait participer.

Un peu d’hésitation au départ. Non pas que le sujet ne nous passionne pas, loin s’en faut. Mais nous avons une légère problématique de gestion du temps. Or, notre enthousiasme nous amène (parfois) à dire oui un peu vite. Et donc nous avons dit oui. Mais on ne l’a pas regretté !

La version résumé en image

Et en détail, d’abord, ce que l’on fait déjà plutôt bien

Première étape, l’auto analyse. Bon, soyons honnête, la démarche RSE d’une entreprise de 4 à 5 personnes qui n’a pas d’activité de production, c’est quand même moins complexe. Et aussi moins impactant. N’empêche. À l’image du colibri apportant sa goutte d’eau pour éteindre un incendie, nous sommes convaincus que chacun doit faire sa part

La RSE, ce n’est pas seulement préserver notre planète, c’est aussi valoriser l’humain qui est notre première richesse.

Et puis, il n’y a pas que l’environnement dans une démarche RSE. On le sait, mais on l’oublie, ce S. Et pour nous, la dimension sociale est prééminente. Parce que c’est notre première ressource, ce qui nous tient vraiment à cœur. Et aussi parce que, nativement, notre activité n’a pas énormément d’impacts environnementaux négatifs.

Une approche métier frugale

Le Connecteur est MOJO (mobile journalism)

Pas de grosses machines hyper techno à déplacer et installer. Nous n’avons que du matériel léger (tablettes, smartphones, micros, …) et nous préférons le reconditionné au neuf.

Des contenus éditoriaux sur la transition

Nous produisons des contenus pédagogiques déjà nombreux et variés pour comprendre les enjeux de transition, valoriser les initiatives qui vont dans ce sens, donner des clés. En tant que prestataires, nos clients sont généralement fidèles, cela nous permet de tisser de vrais relations, inscrites dans le temps et la confiance. Merci à eux.

Intéressement au résultat

Néanmoins, les salariés sont intéressés au résultat. Comme dans une SCOP, les règles de répartition d’un résultat positif sont clairement affichées entre fonds propres (40%), remboursement de comptes courants d’associés (30%) et rétribution des salariés (40%).

Des événements petite jauge

Nos événements, bien que limités en nombre, sont conçus pour être intimes, centrés sur les relations et l’échange authentique. Il n’y a jamais de distribution d’objets inutiles et nos apéros privilégient les produits locaux, voire bio. Le choix des lieux, généralement desservis par les transports en commun, est guidé par notre curiosité et nos enthousiasmes : un événement du Connecteur est l’occasion de découvrir un nouvel espace.

L’équipe, précieuse ressource

Derrière le Connecteur, c’est une équipe soudée de 4 salariés passionnés et un service civique. Le modèle économique étant assez fragile, le montant des rémunérations sera classé dans la catégorie « à faire progresser ».

Management responsabilisant

Le Connecteur fonctionne dans une culture du management responsabilisant: nous sommes convaincus que chacun donne le meilleur de lui-même dans un cadre de confiance et de respect. Et constituer une petite équipe facilite cette approche très humaine. Ainsi, l’équipe contribue à la réflexion stratégique, en participant aux conseils d’administration et aux séminaires bi-annuels, dans un cadre sympa. Elle est informée en transparence la situation budgétaire en temps réel.

Qualité de vie au travail

Le télétravail est bien sûr permis, à hauteur d’une journée par semaine en général. Cependant, toujours en confiance, les salariés du Connecteur bénéficient d’une totale souplesse pour adapter leurs modalités de travail aux contraintes de la vie quotidienne. Le Connecteur est installé dans un espace de coworking, Coworkit, situé aux Salins. Une petite communauté, faites de profils très variés, qui constitue en-soi un enrichissement permanent. C’est aussi une expérience quotidienne de solidarité.

L’esprit Connecteur

C’est à la fois un pré requis et un résultat: travailler au Connecteur, c’est être ouvert, curieux, intéressé par l’altérité.

Culture expérimentation

Elle est encouragée à être force de propositions dans son champs de compétence. Le Connecteur promeut et pratique la culture du Test and Learn et accepte l’échec sans émotion, comme un résultat d’une expérimentation.

Impacts environnementaux

Nos déplacements du quotidien se font, selon les membres de l’équipe, à pied, à vélo ou en transports en commun. Quant à nos déplacements professionnels, ils se font soit en train soit en voiture. Dans ce deuxième cas, nous privilégions le covoiturage.

Ce que l’on doit faire mieux : nos engagements

Représenter la diversité

En tant que média, nous cherchons à faire mieux en matière de représentation de la parité et de la diversité.

Nous avons d’ores et déjà mis en place un indicateur de parité dans nos différents contenus. On ne gère bien que ce que l’on mesure… et c’est un sujet auquel nous sommes particulièrement sensibles. Nous savons qu’il faut parfois produire un effort pour aller chercher celles qu’on voit moins. Et le simple fait de l’inscrire comme un objectif oriente notre manière d’appréhender les recherches pour trouver le bon interlocuteur. Nous y sommes presque.

Le sujet de la diversité est plus complexe. Nous ne voulons pas entrer avec une clé qui serait elle-même stigmatisante. Notre plan d’action consiste à élargir notre spectre d’intérêt, à participer à des événements de réseaux que nous connaissons moins bien, bref, à sortir de nos zones de confort.

Contribuer au débat apaisé

En tant que média « qui ne trempe pas la plume dans la plaie », nous cherchons à promouvoir la diversité des points de vue. Nous sommes conscients de la fragmentation sociale, de l’atmosphère de tension et de l’incapacité croissante à admettre la divergence. Nous ne voulons pas contribuer au clivage tout en ne renforçant pas le phénomène de « bulles de filtre ».

  • Organiser des rencontres débat en petite jauge
  • Tester les formats de type ‘3 regards sur…’ pour mettre en perspective un thème qui fait débat
  • Relancer les tribunes en réaction à un sujet d’actualité en organisant les réponses

Faire avec

En tant que média local, nous voulons affirmer une posture participative. Nous soutenons des initiatives que nous trouvons positives et intéressantes, donnons des coups de main à ceux qui portent des projets utiles à l’écosystème. En bref, nous voulons faire avec, être « dedans », pas à côté ou pire, au dessus.

  • Poursuivre cet engagement
  • Donner à voir les coulisses de notre métier et de notre manière de l’exercer

Enfin, en tant que média de l’innovation positive, nous pensons prioritaire de poursuivre le travail de pédagogie sur les enjeux environnementaux et sociaux.

  • Créer des formats plus courts et plus accessibles pour faciliter la compréhension des enjeux de l’innovation au service des transitions

Social

Le Connecteur, en tant qu’association, est un acteur de l’économie sociale et solidaire. A ceux qui pensent que c’est un avantage concurrentiel pour cause de financement public, profitons-en pour expliquer quelques éléments.

Nous avons une activité principale, liée à notre objet associatif, qui justifie notre reconnaissance officielle en tant que média : celle d’informer. Cette activité est gratuite. Elle bénéficie d’une subvention du Ministère de la Culture, au titre du fonds de soutien aux médias d’information sociale de proximité. « Ce fonds permet d’accompagner financièrement le développement de médias ancrés localement, apportant une information de proximité, et favorisant la continuité du lien entre les habitants d’un quartier, d’une ville ou d’une région. » Cette subvention s’élevait en 2022 à 11 000€. Et c’est tout.

Ce qui signifie que nous devons financer 95% de nos besoins sur 40% de notre temps disponible. Nous veillons en effet à conserver la place prééminente de l’activité média. Pour financer l’activité globale du Connecteur, nous avons développé 3 types d’activités : la production de contenus, l’événementiel et l’animation de démarches participatives.

Trouver le bon équilibre

  • Développer l’activité du Connecteur pour accroitre les niveaux de rémunération des salariés
  • Renforcer la qualité de vie au travail (aménagement des espaces, souplesse d’organisation, congés supplémentaires, …)

Impact environnemental

L’impact environnemental du Connecteur est assez faible dans l’absolu. Notre principale source d’impact négatif est notre site Internet et nos pratiques d’échanges de données, notamment pour ce qui concerne les fichiers vidéo.

  • Un chantier de refonte de notre site est engagé ! Objectif, Eco Index B
  • Choix de nos fournisseurs de logiciels et services en ligne : autant que faire se peut, nous privilégierons des fournisseurs français, engagés dans un label. C’est sans doute l’un des sujets les plus complexes: il n’y a souvent pas d’alternatives réelles
  • Pratiques d’optimisation vidéo.

Nous cherchons le label qui viendra structurer notre démarche, la pérenniser et la rendre crédible. On en reparle bientôt.